mardi 16 juin 2015

Araan

On se réveille avec "la faim" c'est chronique pour les cyclistes... Mais la réception du camping est encore fermée à 8h30 alors nous décidons d'aller aux quelques maisons qui forment le village de Doolin. Tout est fermé... Mais nous en profitons pour nous renseigner sur les passages en bateau pour les îles d'Araan. Prochain départ 10h30. On se dépêche de plier pour prendre un petit bateau sur lequel nos vélos sont chargés acrobatiquement. La mer est belle et le soleil présent. Nous débarquons avec vélos et bagages sur la petite île : Inis Oirr pendant qu'un dauphin vient nous saluer. Nous faisons le tour de cette minuscule île complètement quadrillée de murets de pierres. Après avoir vu les reste d'un fort et une épave rouillée nous reprenons un bateau pour la grande île Inis Moir. Nous y trouvons un "camping" dans sa plus simple existence mais avec une vue merveilleuse et une très bonne aération nécessitant un renforcement des suspentes de la tente.
C'est un superbe soleil qui nous réveille et nous accompagne pour la visite de l'île : ses innombrables murets de pierre sèche, ses phoques, son fort préhistorique très impressionnant, ses cimetières qui, comme tous les cimetières que nous avons vus, sont complètement en friche, ses vieilles chapelles à demi enterrées, ses petites vaches et ses jolis petits chevaux. On ressent bien la solitude de cette île surtout après le dernier bateau qui part a 16h.
Après une deuxième nuit nous prenons le bateau pour Rosavell et toujours sous le soleil nous gagnons Galway. Où est le fameux irish weather, la pluie, le crachin ??

Le bateau pour les îles ... Bien petit !
le dauphin de service

L'épave touristique 

 Les trois îles sont couvertes de ces murets de Pierres sèches
Cimetières marin et irlandais
 Les pierres sont posées les unes sur les autres avec un minimum d'ajustement
 Chapelle enterrée 
Camping du bout du monde
Le fort préhistorique colossal
Le fort domine la falaise mais la femme aussi !

Les divers murs du fort 
Les sept chapelles 
D'où vient le vent ?


Solitude au bout du monde !

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