jeudi 16 juin 2016

Les Baux, les bonnes (glaces) et la fin !

La France à vélo avec une carte Ign au 1/100 000 c'est merveilleux car nous trouvons de toutes petites routes peu fréquentées et vraiment jolies. C'est ainsi que nous arrivons aux fameux Baux de Provence et leur réputation est à la hauteur de la réalité. Le village est bourré de touristes qui s'agglutinent devant les boutiques et surtout les restaurants car midi approche... Mais pour nous qui allons visiter le château c'est parfait car la visite est un peu sportive et les accès handicapés n'existaient pas dans ces temps de guerre et de razzias.
Le site est superbe et domine toute la plaine du Rhône et nous en arpentons routes les tours et chemins.
Notre chemin nous mène à St Rémy de Provence célèbre pour ses monuments romains que nous apprécions mais peut être un peu moins que les excellentes glaces artisanales que nous dégustons avec un grand plaisir.
Nous retrouvons Cavaillon et la circulation automobile et camionistique délirante de nos grandes villes... C'est la fin du voyage mais l'année prochaine.... 
Jour 10 : 62 km cumul 576 km

Petites routes tranquilles dans les oliviers


Le village des Baux de Provence
Le château 

La plaine
Saint Rémy de Provence
Quelles glaces !!!

La Camargue est toujours aussi plate

PLe vent n'est pas tombé dans la nuit mais le ciel est bleu au réveil. Le départ est ralenti par une crevaison puis nous prenons la route de St Gilles par le petit Rhône. On nous a vanté la beauté du paysage.... Mais il est plutôt venté ! Une longue suite de prés plus ou moins inondés, quelques taureaux et cheveaux et nous on pédale ... On réalise que c'est aussi fatiguant que de parcourir un pays vallonné car on ne s'arrête jamais de forcer surtout quand le vent est en face. Il faut préciser que nous n'avons pas vu de moustiques ni d'autres insectes suceurs ou piqueurs.
Nous retrouvons Arles avec plaisir et nous y passerons notre dernière nuit de camping.
Jour 9 : 74 km cumul 515 km





Ruelle coquette d'Arles

lundi 13 juin 2016

Repos du 7 ieme jour !

Repos à St Martin de Crau où Julie, Mathieu, Olivia et Jules nous rejoignent pour un bon repas et un après midi au bord de la piscine.... Pas de paparazzi !

Camargue

Le soleil nous réveille et nous devons quitter la tente déjà chaude : il n'est pas encore huit heures. C'est par des petites routes tranquilles que nous gagnons Arles. Après avoir traversé l'incontournable et horrible zone industrielle et commerciale nous gagnons le çentre historique. De beaux bâtiments, de belles rues piétonnes et de nombreux monuments antiques qui font la renommée d'Arles. Quel contraste ! Heureusement que maintenant nous avons pléthore d'urbanistes, aménageurs, architectes et autres chargés du développement qui travaillent pour nous éviter des catastrophes urbaines !
Il suffit de passer le pont et c'est tout de suite la Camargue : sa platitude, son soleil, son vent, ses taureaux et ses cheveaux blancs. Petites routes désertes mais aussi plus importantes avec pistes cyclables sur le côté, malheureusement polluées de débris de verres... Et puis du vent, du vent et même un peu de pluie qui nous accueille aux Saintes Maries de la Mer chassant le touriste des rues.
Jour 8 : 73 km cumul 440 km



La place de l'hôtel de ville d'Arles


Les arènes

Taureaux heureux dans les près....


Rizières

Réparation des dégâts causés par le verre pilé 

L'église de Ste Maries de la mer

Sainte Sara la patronne des gitans

Ex votos 

dimanche 12 juin 2016

Du Luberon à la Crau


Il est difficile de quitter le petit camping de Cucuron. On a facilement lié connaissance avec divers campeurs et nous discutons randonnée, vélo, .... Mais il faut tout de même lever notre camp pour faire cette dernière étape du tour du Luberon. Lourmarin est un intermédiaire entre les villages hyper touristiques du nord et ceux plus discrets du sud. Déambuler à vélo dans ces étroites ruelles fleuries est un régal. Nous passons Puyvert, Lauris pour arriver à Mérindol non sans gravir de nombreux petits raidillons un peu comme si le Luberon voulait qu'on ne l'oublie pas ! Nous empruntons notamment le sentier des huguenots et nous arrêtons visiter un petit cimetière protestant à l'écart des villages qui évoque un passé d'intolérance. 
A Mallemort, nous passons le pont sur la Durance (le neuf évidemment) pour aller vers les Alpilles et la plaine de la Crau. Avec le plat, notre vitesse augmente et nous plantons la tente à Saint Martin de Crau après 80 km de parcours.

Jour 6 : 80 km cumul 367 km et 3750 m de dénivelé positif depuis le début du voyage. 

Le château de Lourmarin

Le village animé de Lourmarin

Le vieux pont sur la Durance à Mallemort

Les Alpilles 

Un champ de moutons dans la Crau !

Petit tour de Cucuron au pays d'Aygues

Sans sacoches ni bagages le tourisme est plus facile et l'on n'hésite pas à grimper dans les vieux villages. S'il ne sont pas classés comme ceux du versant nord du Luberon ils ont aussi beaucoup de charme n'étant pas envahi de commerce et de touristes... D'accord parfois ils semblent abandonnés car les volets sont clos soit pour se protéger du soleil soit parce que les propriétaires ne sont pas là et que hélas  beaucoup de commerces sont fermés... Mais il faudrait savoir ce qu'on veut !
Tour d' Aygues nous réserve la surprise d'un château de style renaissance provençal dont il ne reste que les murs comme bombardés.
A midi nous optons pour un restaurant de qualité  au çentre de Pertuis. De retour à Cucuron nous nous installons autour de l'étang pour rédiger mémoire et blog. Cet étang est un exemple des ouvrages réalisés dans la région pour la maîtrise de l'eau et dont elle tire sont nom "Aygue"

Jour 5 : 53 km 

Ansouis

Le château d'Ansouis

Le château "bombardé" de Tour D'Aygues


Les volets clos

Cucuron
Cucuron sympa


vendredi 10 juin 2016

Cucuron

De bon matin nous  quittons Manosque et, contrairement à des années de pratique, c'est Lise qui ouvre le chemin et qui, de çe fait, règle l'allure. Le cheminement nous mène d'un petit village à l'autre et il faut savoir qu'ici ils sont tous perchés sur des petites collines aux accès très raides destinés à décourager les indésirables... On est courageux et pas indésirables car nous grimpons doucement mais sans faiblir tous les raidillons. Souvent ce n'est que pour redescendre de l'autre côté, mais parfois le village ou la vue vaut vraiment l'effort : Beaumont de Pertuis, La Bastide des Jourdans, Vitrolles sur Luberon qui nous charme, Peypin d'Aigues puis Cabrieres d'Aigues. Ils ont été peuplés par les vaudois (pas les suisses, les hérétiques) qui ont été pourchassés, se sont rapprochés des protestants pour subir leur sort après la révocation de l'Edit de Nantes. Nous  posons notre tente à Cucuron dans un camping fermier sous les cerisiers ! Un vieux camion conduit par un pizzaïolo du même âge vient ravitailler les campeurs... Un rosé bio du domaine, une pizza et pour dessert une poignée de cerises ce sera parfait pour notre repas du soir !

Jour 4 : 56 km et 750m de dénivelé positif !

Vitrolles du Luberon

 Le pays d'Aigues

Petit déjeuner au camping... La classe on a chaises et table

mercredi 8 juin 2016

Manosque

Le  Camping "les Cèdres" à Apt est vraiment extraordinaire. Hier soir nous avons commandé une   côte de bœuf pour deux avec des frites. Il était 18h45... A 19h30 un coursier est arrivé avec la  commande pendant que nous dégustions une excellente Liefman Le chef nous a installé une plaque chauffante pour que nous cuisions les 1,2 kg de viande à notre goût ! Un peu étonnés nous avons quand même dégusté et terminé ce morceau de choix arrosé d'une triple de Brugge et accompagné de frites belges.... Un régal ! 
Fort de ce repas nous reprenons notre voyage et nous dirigeons vers Forcalquier. Joli cheminement entre les diverses cultures de vignes, céréales, maraîchages et arbres fruitiers ainsi que des cultures de plantes à essence comme la lavande ou la sauge. nous perdons le balisage et après quelques kilomètres sur la route départementale nous rejoignons deux cyclos randonneurs néerlandais qui nous expliquent qu'ils ont abandonné le balisage car il y a trop de montées et que chez eux c'est tout plat ... Bref nous bifurquons pour aller directement sur Manosque par le col de Montfuron à 649 m. Une montée sans difficultés particulières mais au sommet Lise est toute pâle sans souffle ... Je pâlis un peu et la dirige vers un peu d'ombre. Rapidement elle retrouve son souffle et nous entamons quelques kilomètres de descente pour trouver un coin de pique nique à l'ombre. 
Étape à Manosque, pause piscine au camping et débriefing sur les étapes à venir. Ne voulant pas prendre de risques nous optons pour un retour tranquille vers Cavaillon et oublions les étapes de montagnes que nous envisagions vers les gorges du Verdon et Nice.
Nous sommes très déçus par Manosque car ce n'est pas un "plus beau Village de France"... On s'habitue aux belles choses !

Jour 3 : 49 km  et 685 m de dénivelé 



Lise à bout !


Lise en pleine réflexion ... Et si j'avais un âne pour porter mes bagages.. Et ne pourrait-il pas me transporter ??

mardi 7 juin 2016

Les ocres

C'est une variante que nous effectuons à partir d'Apt. Sans notre barda sur les vélos, faire le circuit des ocres est un plaisir. Naïvement nous pensions que l'ocre était une couleur marron orangée. Hé   bien nous découvrons que ce sont des teintes très diverses dont l'origine se trouve dans la teneur des terres en fer et autres minéraux. Ainsi les couleurs vont du blanc, jaune, orange au rouge, vert ....
C'est à pied que nous parcourons le Colorado provençal qui est une ancienne carrière d'extraction d'ocre. La région a une agriculture diversifiée : vignes, oliviers, lavande, céréales, maraîchage, arbres fruitiers et notamment des cerisiers en pleine production qui nous tentent et auxquels nous ne savons pas résister. Ces quelques poignées de cerises font le bonheur de nos muscles fort sollicités par les grimpettes qui mènent aux "plus beaux villages de France" que nous traversons. Roussillon est particulièrement joli avec ses falaises d'ocre. On regrette cependant que tous ces villages aient en commun une forte densité de commerces et de restaurants pas toujours de qualité. Mais cela ne fait pas fuir la meute des touristes... Et on n'est pas encore en pleine saison.... À éviter !

Jour 2 : 54 km soleil et même chaleur,

Balade dans le Colorado provençal


Petite rue de Roussillon

Les falaises d'ocre de Roussillon

La lavande à peine en fleur mais qui sent déjà bon

Les coquelicots 

Cavaillon - Apt

LNous quittons Cavaillon où nous laissons la voiture chez les cousins qui nous ont si gentiment accueillis. Un petit arrêt chez leur voisin Victor où nous cueillons des cerises et roule sous le soleil provençal. Nous récupérons le balisage du tour du Luberon qui nous fait passer par tous les petits villages perchés. Évidemment ça grimpe et parfois violemment surtout que c'est notre première journée avec des vélos chargés : Robion, Maubec, Oppede le vieux, Menerbes...  Cela nous permet de voir toute une série de plus beaux villages de France ... Et le France n'en manque pas, particulièrement ici mais comme nous n'en avons  pas assez nos empruntons une variante qui nous mène vers Gordes... Nous pouvons voir les fameux bories ces constructions en pierres sèches qui s'intègrent en général dans les murs qui clôturent les champs.  
Nous empruntons la vélo route du Cavalon qui nous mène au cœur d'Apt. C'est ce qu'a fait de mieux la SNCF : rendre ses voies ferrées aux cyclistes et promeneurs :  des parcours aux dénivelés doux, pas de retard, pas de déficit, pas de pollution et jamais de grèves !!!
Nous nous installons au camping municipal d'Apt tenu par un charmant couple de belges qui nous font apprécier leurs bières et nous cuisinent une superbe pizza ! Nous sommes définitivement contre le Belxit !

Journée 1: 75 km, soleil



Oppede le vieux
 Borie


Gordes perché sur son éperon rocheux


Velo route du Cavalon