Le troisième jour ….

Le vélo dans la chambre du Kyriad

Assiette mixte du Baba Kebab

La Loire à vélo

La Loire le soir

Montrichard

 Le départ de Bourges est compliqué aussi j'installe le GPS. Il me fait passer par les petites rues, pistes cyclables, chemins, sentiers non goudronnés et après être passé au dessus de l’autoroute, ce sont les champs… le GPS m’annonce trois kilomètres le long de l’autoroute dans l’herbe mouillée. Comme j’ai regardé Paris Roubaix dimanche dernier… je me lance ! Quand je rejoins la D23, le vélo est crotté, les garde boue garnies et la sacoche est à resserrer. Il fait beau, la plaine est surveillée par les nombreuses éoliennes et je roule vers le Cher. 

A midi : pause repas chez Baba Kebab de Chabris qui mérite un classement trois merguez au kebab-book. Accueil sympathique et super assiette mixte. 

Je rejoins les bords de Loire à Montrichard et tente de prendre les pistes de la Loire à vélo… encore une aventure car les revêtements sont très incertains et vont du bon goudron au sable stabilisé en passant par des chemins défoncés et boueux. Je reprends la route mais les pauses se rapprochent car il faut retendre mon cuissard qui commence à sérieusement me taller le postérieur. C’est par la D140 que je rejoins Tours : beaucoup de circulation mais je roule vite avec le vent arrière. Traverser une ville n’est jamais simple mais à vélo il faut avoir l’œil partout. Le circuit passe des pseudo pistes, aux trottoirs partagés et aux couloirs de bus… Il faut suivre les pancartes, surveiller les voitures, les piétons et autres cyclistes. Bref quand je retrouve la piste cyclable de la Loire je suis bien heureux surtout qu’elle est très roulante. Les kilomètres se succèdent et vers 187 km au compteur celui- ci me dit qu’il en a plein la mémoire et qu’il arrête d’enregistrer. Je me dit qu’il va falloir que je fasse de même car la nuit approche et par sécurité je ne tiens pas à rouler de nuit. Je m’arrête donc au magnifique château d’Ussé où Delphine viens me chercher en voiture. 

C’est simple de vivre une belle aventure : il suffit de prendre son vélo et de pédaler !

Environ 200 km moyenne supérieure a 21 km/h 

Deuxième jour brouillard et soleil !

Tous mes vêtements sont bien sec je peux à nouveau me couvrir comme un oignon et à 7h45 je suis sur la route dans la fraîcheur matinale. C’est le Morvan que je vais traverser. Ce n’est très haut mais ça grimpe et il fait bien froid. Le paysage est noyé dans le brouillard. Je regarde le thermomètre de mon compteur car mes manchettes sont toutes givrées 2 degré alors le ressenti dans les descentes est largement au dessous du zéro. Cela me fait apprécier les montées ou je peux me réchauffer. A Decize je rejoins la Loire, le soleil brille : j’enlève quelques couches !

Maintenant ce sont de longues plaines à peine ondulées qui se succèdent peuplées de bovins et de moutons ou de rien car parfois je traverse des villages fantômes. C’est le cœur de la France ! Je passe à La Chapelle et avec 390 km au compteur, je décide que c’est la moitié du parcours. Il reste 35 km pour Bourges… et bien non ! car la route est coupée et je n’ai pas tenu compte des déviations car c’est bien connu un vélo passe partout ! Là non ! le revêtement est complètement  refait et le goudron est trop frais … demi tour et 10 km de plus

J’arrive à Bourges à 18h et j’installe le gps pour rejoindre un hôtel : Un Kyriad avec repas et petit déjeuner ! Parfait

! 

167 km, 1071 m de denivellé positif et une moyenne horaire de 20 km

Premier jour

Départ à 6h45 : il fait nuit mais je suis éclairé comme un arbre de Noël. Je suis également bien habillé car il fait frais et humide ce matin mais il ne pleut pas. J’ai adopté la technique de l’oignon : différentes couches superposées que je peux éplucher au cours de la journée selon la température. Aujourd’hui je n’ai rien épluché sauf les sous gants.

Je roule sans forcer mais en veillant à garder un pédalage assez rapide au dessus de 70 tours/minute. Les plaines du Doubs et de la Saône ne sont pas très belles mais après le repas roboratif pris à Demigny, cela devient plus joli avec les  Charolais dans les près délimités par des haies. C’est joli mais ça grimpe car j’attaque le sud du Morvan. Les kilomètres s’accumulent et pas d’hôtel ni de chambre d’hôte. A partir d’Etang sur Arroux la route est bonne mais cela monte et descend tous les kilomètres… Il est 18h30 et la nuit approche, je suis heureux d’arriver  à Luzy. Je demande ma route pour trouver l’hôtel de la gare… il est fermé le propriétaire a pris sa retraite la semaine passée ! Il m’indique une chambre d’hôte : je m’y précipite : il n’y a personne mais un numéro de téléphone : pas de chambre …. J’argumente : « je suis à vélo » et j’obtiens le code d’accès et la clé d’une chambre. Lessive, douche séchage, je suis prêt pour aller manger et passer une bonne  nuit !  

192 km 20,6 km/h de moyenne et 985 m de denivelé positif 

Prêt pour le départ demain matin !

J'ai préparé mon vélo : nettoyé, graissé, équipé de gardes boues (ça n'est pas Paris-Roubaix mais tout de même prévoyons! ) 

Après un examen attentif des prévisions météo, une sélection drastique des effets et matériels à emmener, un chargement optimal des divers éléments sur le vélo : on peut dire que je suis prêt pour ce voyage. La météo annoncée est moins pire qu'annoncée précédemment, il n'y a plus qu'à pédaler.  

A l'aide de mon téléphone, j'ai prévu d'alimenter ce Blog chaque soir pour vous tenir au courant de mon avancée.

Départ demain matin à l'aurore : "Fact quod oportet, Deus providebit"