Ce modeste blog est destiné à notre famille et à nos amis (on peut facilement le devenir). Il retrace nos divers voyages, particulièrement à vélo, en France et à l'étranger. Nous y partageons nos efforts, nos plaisirs, nos découvertes. N'hésitez pas à nous faire part de vos observations ! NB : écrit sur une mini tablette l'orthographe est parfois incontrôlée malgré nos efforts ; ne nous en veuillez pas !
mercredi 1 juin 2022
Retour maison
dimanche 29 mai 2022
Étape Saumuroise
Bressuire, sous préfecture des Deux Sèvres, n’a pas d’intérêt particulier pour un touriste. Cette petite ville est au centre d’une zone très agricole de bocages peu peuplée. Nous y trouvons de beaux troupeaux de vaches et cela nous fait plaisir de saluer quelques montbéliardes ! Une première petite vigne nous annonce que nous arrivons dans le Saumurois. Nous parcourons la vallée du Thouet que nous suivons vers Saumur en passant par Montreuil Bellay dominé par son magnifique château. Les fêtes médiévales sont en pleine préparation et la ville est en pleine effervescence.
Nous voici arrivé à Saumur où nos affaires nous appellent. Nous allons prendre quelques jours de repos mais on ne sait pas si on n’arrive pas aussi à la fin de notre périple ? 75 km total 1450 km
Église Notre Dame de Bressuire
Le Thouet
Pont mégalithique
Le château de Montreuil-Bellay
Comité d’accueil à Saumur
jeudi 26 mai 2022
Ascension(s)
Hier soir au camping à la ferme nous avons demandé s’ils avaient des œufs pour notre repas du soir. La réponse a été négative mais le jeune fermier nous a offert une grande boîte de pesto au piment ainsi qu’un reste de frites qu’il avait faites à midi. Arrosé d’une bière artisanale, cela a agrémenté notre repas de pâtes.
Dans la nuit nous sommes réveillés par de violentes crampes dans les jambes. Nous n’avons pas pris de magnésium depuis plusieurs jours car il faisait frais et nous pensions ne pas transpirer. On va remettre du nigari dans nos gourdes aujourd’hui. Si hier au petit matin il faisait 6°, aujourd’hui c’est à peine plus et le ciel est complètement bouché.
Nous révisons nos départements : 17 Charente Maritime, 85 Vendée (au passage, la Vendée est une rivière), 79 Deux Sèvres, demain ce sera le 49 Maine et Loire. La route des châteaux d’eaux n’est pas dans les guides touristiques et c’est dommage car ceux- ci étant situés sur le sommet des collines ils dominent les paysages, mais je vous laisse imaginer le profil de la route. D’accord nous sommes le jour de l’Ascension mais tout de même !C’est un jour férié donc les magasins et les entreprises sont pour la plupart fermés. Cependant la circulation automobile est relativement importante et cela nous étonne. Où vont tous ces gens en majorité seul dans leur voiture ? Pas au travail ? pas faire des courses ? Ils ne vont pas manger chez leur belle-mère… on en conclut que le prix du carburant n’est pas assez cher pour qu’on réfléchisse avant de prendre sa voiture.
Le camping est tenu par des anglais et si les les instructions sont dans un français des plus approximatifs, ils nous fournissent très gentiment deux fauteuils et une table qui nous permettent de prendre le thé (of course) et de rédiger le blog. God save the Queen. 56 km total 1375 km.
Route des châteaux d’eau
Le paysage collinéeux !
mercredi 25 mai 2022
Le calme du marais
Nous apprécions le confort de notre tente et de nos duvets car la nuit a été fraîche et le soleil ne nous réchauffe pas sous les arbres. Le marais Poitevin est vraiment une oasis de verdure, de calme, de sérénité. La présence de l’eau un peu partout n’y est pas étrangère. Il y a beaucoup de cyclistes et électrocyclistes , des randonneurs, des barques sur les Sèvres peu de voitures. Les maisons sont très coquettes et largement fleuries. L’avantage de circuler à vélo sur de toutes petites routes c’est que l’on bénéficie des odeurs et quant elles sont bonnes on se régale comme ici avec celles des jasmins, des roses, des chèvrefeuilles et des tilleuls.
Notre route passe par Fontenay le Comte et les villes ce n’est pas un plaisir pour les cyclistes car nous devons jongler avec la circulation toujours très dense. Et puis nous traversons la seule montagne de la région : la forêt de Mervent avec des petites côtes gratinées que nous n’avions pas gravies depuis longtemps. 64 km total 1319 km
Fontenay le Comte
Pluie et marais
Le ciel est chargé, nos vélos aussi et nous parcourons la vallée de la Boutonne par de toutes petites routes. Les champs de blés, de colza, de maïs, de tournesol, … s’étendent à perte de vue surveillés par les éoliennes qui battent les nuages pour produire l’électricité nécessaire aux électrocyclettes ! Le ciel se fâche et nous gratifie d’une bonne averse qui nous oblige à nous arrêter sous des arbres. C’est la première du voyage et Lise panique un peu à la recherche de sa veste imperméable rangée dans une de ses 4 sacoches. C’est donc bénis du ciel que nous visitons l’église d’Aulnay bâtie au XII° siècle, dans un très beau style roman. Une nouvelle averse nous oblige à nous réfugier dans un hangar et nous en profitons pour y manger.
Nous sommes étonnés ou plutôt choqué de l’état d’un certain nombre de ferme que nous croisons. Le vieux matériel est éparpillé autour des bâtiments eux même mal entretenus et les charolais sont parfois parqués dans des conditions lamentables.
Nous voici dans le marais poitevin et l’habitat est plus coquet, c’est touristique. On trouve même un camping à Coulon. 74 km 4h50 total 1255 km
Départ à regret de St Jean D’Angely
Les baudets du Poitou
Saint Pierre d’Aulnay
De drôles de tombes ?
Le porche
Saint Pierre sur sa croix inversée
Un hangar bienvenu
Bon appétit
Garette près de Coulon
Le marais Poitevin
Et les petits pois aussi !
lundi 23 mai 2022
Le vinaigre c’est piquant, une vis aussi !
Dimanche 22 mai
Repos, lessive, et surtout plaisir de partager de bons moments avec nos cousines. Rochefort un dimanche matin c’est désert, on en profite pour sillonner la ville : la corderie, les bassins de radoub et le port de plaisance.
Lundi 23 mai
Cela commence fort : Lise fait chauffer l’eau pour le thé, la verse dans la théière et s’étonne de la couleur très claire du thé… la bouilloire avait été détartrée et le vinaigre n’avait pas été vidé. Il faut rincer et refaire chauffer l’eau : éclats de rire !
Pour traverser la Charente nous prenons le pont transbordeur qui date de la fin du XIX° et qui évoque une machine de Jules Vernes. Il a été remis en service pour les piétons et cyclistes d’avril à novembre.
Nous optons pour les petites routes pas toujours faciles à trouver car les numéros ne sont pas souvent portés sur les panneaux. Et, et …Lise s’étonne d’un bruit dans sa roue arrière. Vérification faite il y a une belle vis fixée dans le pneu. C’est notre première crevaison depuis 2017 ! Heureusement on sait encore changer une chambre à air ! (Note de la rédaction « On » est la dénomination courante de Jacq !)
Le vent nous pousse vers Saint Jean D’Angely où nous sommes attendus.
54 km total 1181 km
Le magnifique bâtiment de la corderie long de 374m
Forme de radoub
Un bon moment
Sur le départ
Le pont transbordeur
Et évitent l’énorme viaduc
On répare
Voilà la vis fautive
dimanche 22 mai 2022
Flâneries
L’étape du jour est courte… alors on flâne et nous visitons la petite citée fortifiée de Brouage. Ce fut un port en eau profonde et maintenant c’est au milieu des marais. Nous regrettons un peu que cette petite ville si originale soit pas mieux mise en valeur. Les fossés et les murailles sont envahis par la végétation, les pierres des murs se dégradent. Dommage car le lieu a quelque chose de fascinant. Mais en attendant un peu avec le réchauffement climatique et la montée des eaux, elle devrait retrouver sa vocation de port ! C’est la ville natale de Samuel Champlain et cela crée un lien particulier entre Brouage et le Canada.
On rallonge notre circuit en passant par l’île Madame. C’est une petite île qui marque l’embouchure de la Charente et qui est reliée à la terre par une route submersible « la passe aux bœufs ». En fait de route c’est un passage mi-cailloux mi-sable que l’on emprunte doucement avec nos vélos chargés. L’île faisait partie des défenses de la rade de Rochefort. Les bâtiments militaires liés à sa position stratégique ont, comme souvent, servis de prison notamment pour de nombreux prêtres réfractaires ayant refusé de prêter serment à la Révolution, mais aussi pour des communards de la commune de Paris.
Pour aller à Rochefort il faut traverser la Charente. On se renseigne car sur la carte on peut penser qu’il y aurait un ou des bacs. Les renseignements pris auprès des locaux dans un bar nous disent qu’il n’y a plus rien (Ils roulent en voiture). Heureusement un couple d’électrocyclistes nous dit que nous pouvons emprunter une navette fluviale au niveau de Soubise ou le pont transbordeur un peu plus loin.
Notre étape de ce soir est familiale et nous sommes attendus !
52 km total 1115 km
Les fortifications de Brouage
Une petite citée aux allures méditerranéennes
Heureusement la marée est basse
La Charente.