A Nancy Stanislas et Marie !

Notre visite de Nancy commence par l’Office de tourisme où nous prenons deux City-Pass qui nous permettront de prendre le petit train touristique et de visiter quelques musées… Nous aimons bien prendre les petits trains touristiques qui en moins d’une heure nous font découvrir les principaux monuments et points importants de la ville. Pour Nancy, on fait le tour de la place Stanislas et des rues avoisinantes dans tous les sens… Nous voulons visiter le musée Majorelle mais il est fermé : Caramba encore raté ! Nous sommes mardi et tous les musées sont fermés. On retourne à l’Office de tourisme où la stagiaire est un peu gênée et, après avoir pris l’avis de son chef, elle nous rembourse la totalité du Pass. Correct ! 

Durant notre visite j’ai remarqué une plaque apposée sur une maison « A la fiancée du danger ». Elle me rappelle une biographie époustouflante entendue dans une émission de radio. Je vérifie et c’est bien une plaque dédiée à Marie Marvingt qui fut « la femme la plus extraordinaire depuis Jeanne d’Arc » et notamment à 86 ans, elle a rallié Paris depuis Nancy à vélo, puis est retournée à Nancy aux commandes d’un hélicoptère….

https://histoireparlesfemmes.com/2016/02/22/marie-marvingt-la-fiancee-du-danger/

Pour nous c’est un modèle mais il va falloir suivre ! …et commencer par passer un brevet de pilote d’hélicoptère ?

La place Stanislas est véritablement un bijou et nous y passons de bons moments à regarder les drôles de gens qui défilent (on n’en a pas des comme ça à Port-Lesney) tout en dégustant une bonne glace.

Nous retournons manger thaï car hier nous avons dîné dans un petit restaurant qui fait de la « food street »thaïlandaise excellente : c’est une petite chaîne qui s’installe en France en important le concept…et les cuisiniers ! Nous n’avons pas trouvé de petit restaurant qui ferait une cuisine locale bonne et pas trop chère…

L’hôtel de ville et l’Office de tourisme

Les grilles de la place Stanislas

Un bon moment dans ce magnifique décor sublimé par une glace !

La cathédrale primatiale 

La plaque rappelant Marie 

Que du vent !!!

Nuit calme et sereine, matinée ensoleillée et le vent déjà sèche la tente. On part tranquillement par de jolies petites routes. On a le temps de remarquer que les « barres » comme on dit chez nous pour parler des clôtures de fils barbelés sont généralement constituées de poteaux en bois percés de trois ou quatre trous dans lesquels passent les barbelés. Ces derniers ne sont pas fixés par des crampillons.

Le vent du nord est particulièrement fort. A vélo, monter une côte n’est pas un problème car on sait qu’en haut on redescend, mais le vent… lui, on ne sait jamais quand il va s’arrêter. Il souffle contre nous depuis quatre jours et comme il parait qu’il suit des rythmes de 3-6-9 jours… on n’en a pas fini… Comme on dit dans la Marine à voile : «  face au vent, double le temps, triple la peine ! »

Nous prenons une piste cyclable à l’approche de Nancy sans signalisation mais qui a l’air d’aller dans notre direction. Elle longe un enclos dans lequel sont parqués des sangliers avec de jolis petits marcassin. Deux jeunes à vélo électrique admirent les suidés. Nous les interrogeons sur le parcours de la piste et ils nous proposent de nous accompagner. Dominique et Elodie nous font l’honneur de leur pays avec de nombreuses explications sur les canaux et un petit détour par le joli Chateau de Fléville. 

On les quitte en les remerciant de leur gentillesse  et nous partons à la recherche de notre camping. On sort le téléphone et visons le « camping des voyageurs » nous trouvons une aire pour les gens du voyage ! Demi tour 

On recherche le »camping Paradis » arrivés à proximité personne ne le connaît. C’est une animatrice d’un club d’aviron qui nous renseigne sur cette énigme : il s’agit d’un lieu où les SDF installent leurs tentes ! Caramba encore raté !

Un peu épuisés on décide de trouver un hôtel … mais nos recherches sur les téléphones nous indiquent plein de propositions extraordinaires mais pas dans le quartier.

Conclusion internet c’est aussi du vent ! 

Alors on roule vers la gare et le centre ville pour enfin trouver un Hôtel Ibis où on s’installe très confortablement. 78 km total 305 km

Les barres

Les trous dans les piquets des barres

Ça grimpe vraiment !

Ça grimpe et il y a du vent

Face au vent !

Sangliers et marcassins

Nos guides dans le dédale des pistes le long des canaux entourant Nancy

On est arrivés

Les voies de Jeanne !

Nous quittons la Franche Comté pour la Lorraine. La route est toujours bien droite mais pas dans le sens vertical car descentes et montées succèdent aux montées et descentes. De plus le vent du nord, comme par hasard,  assez soutenu nous oblige à pédaler dans les descentes. Heureusement un soleil généreux illumine le paysage verdoyant. Nous passons quelques villages déserts où il n’y même pas un chien pour nous saluer !

Il y a beaucoup d’installations de méthane à côté des exploitations agricoles avec de gros digesters et dans les champs de nombreuses balles de foin traitées pour l’ensilage.

On pourrait parler du réchauffement climatique engendré par les activités humaines mais une chose est bien certaine c’est la pollution réelle des bas côtés des routes par le cannettes, les bouteilles en plastique et autres déchets. Le pire c’est que la tonte de ces espaces se fait sans que ces déchets soient éliminés alors ils sont déchiquetés devenant impossible à ramasser. Je ne parlerait pas des déchets déposés dans les bois ! Et pourtant que la nature est belle …. Elle mérite qu’on la sauvegarde. Roulez en vélo mollet et emportez vos déchets !

Nous arrivons a Domrémy la Pucelle suffisamment tôt pour visiter la maison natale de la célèbre et légendaire Jeanne d’Arc.

Nous avons prévu de passer la nuit au camping mais il est fermé…. Mais ouvert. En fait l’entrée est ouverte, l’eau coule au robinet mais une affichette nous demande d’aller au camping de Neufchateau a 12 km… Nous décidons de rester là et d’y passer la nuit : les voisins ne nous dérangeront pas !

La  route monte et descend !

Les balles d’ensilage

Les digesters

Décharge sauvage : une honte

Que la nature est belle

La maison natale de Jeanne

Les moutons de Jeanne

Le camping

La toilette

Le restaurant

Histoire d’haut !

Quand on rencontre des passionnés de voyages à vélo … on parle de voyages à vélo et c’est le cas avec Helen et Eric (de Lyon); on se dit au revoir plusieurs fois et on espère bien les revoir car nous partageons la même philosophie. C’est la magie des rencontres de voyage qui parfois n’ont pas de lendemain mais une grande intensité le temps de la rencontre.

Nous longeons la Saône par des petites routes et des pistes cyclables. La présence de l’eau est apaisante : pas de circulation, des vaches dans les champs, des oiseaux un peu partout. :  on peut s’imaginer dans un tableau d’Eugène Boudin en Franche Comté ! Il n’y a que quelques pêcheurs qui bénéficient de cette sérénité… nous on passe !

Flâner le long des méandres de la Saône ne nous avance pas sur notre trajet. Nous reprenons la carte pour affronter des routes rectilignes dont l’extrémité se confond avec l’horizon : une certaine idée de l’infini, surtout quand elles montent et qu’un vent omniprésent de face souffle fort .

Malgré les coups de pompe, les arrêts coca ou sucrerie, nous arrivons au camping de Bourbonne les Bains, ville d’eau. Rassurez vous, nous ne surconsommons pas d’eau dans ces périodes de restrictions, nous nous hydratons tout simplement surtout qu’il fait bien chaud. A l’arrivée, rien ne remplace une reminéralisation grâce à une bonne bière bien fraîche. 84 km total 157 km

Les bords de Saône

Seuls au monde …

Une idée de l’infini 

Pause repas dans un lavoir incontournable en Haute Saône 

On nous surveille dès la petite enfance

Repos mérité 

Cinq nuances de Gray

 Il fait très beau, nous sommes en forme et heureux de retrouver nos vélos pour quinze jours d’itinérance. L’air est parfumé par les acaccias, les jasmins, les diverses fleurs des jardins. Le vent vient du nord-nord-est mais pas trop fort pour le moment. On retrouve vite le rythme et nous traversons rapidement la forêt de Chaux. Vers midi nous quittons le Jura pour la Haute Saône après une pause déjeuner-sieste à Ougney. Nous reprenons la route avec le vent dans le dos. cela est étonnant mais après vérification ce n’est pas le vent qui a touné n’en déplaise à Edgar Faure mais c’est bien notre route qui file plein ouest au lieu d’aller au nord. On corrige le cap !

De grands champs alternent avec de belles forêts plantées notamment de très beaux chênes. La roule ondule doucement entre côtes toujours trop longues et descentes dont on ne profite pas beaucoup face au vent qui a forci.

A l’enregistrement au camping de Gray je suis déjà enregistré suite à mon passage en 2011 lors du tour de la Haute Saône que nous avions fait avec Magali avec les vélos couchés ! Rien ne se perd dans les mémoires électronique !

Nous rencontrons un couple de jeunes (évidemment à notre âge ils sont tous jeunes !) avec des vélos couchés et nous sympathisons !

On n’avait pas compté le pain dans le poids de nos sacoches !

Au loin le Poupet !

Le repas

La sieste

Un très vieux chêne

Et la vierge du chêne

Une véritable œuvre d art

Un lavoir : la Haute Saône est le pays des lavoirs

Le camping

Prêt !

 Les divers éléments de nos bagages sont répertoriés, les sacoches remplies avec méthode. Tout est noté sur une fiche pour savoir où se trouve chaque chose afin de la retrouver sans avoir à tout déballer. Les sacoches ont été pesées pour que le poids soit équilibré de chaque coté mais aussi entre l'avant et l'arrière.

Résultats 

- Pour Lise (55,5 kg)

    - vélo avec le plein d'eau fait 19,8 kg

    - Sacoches AV 9 kg, AR 11 kg 

     - Sacoche de guidon 2 kg soit 22 kg de bagages

             Total 41,8 kg 

- Pour Jacq (83,5 kg)

    - vélo avec le plein d'eau fait 20,3 kg

    - Sacoches AV 11 kg, AR 10 kg 

     - Sacoche de guidon 2 kg soit 22 kg de bagages

             Total 43,3 kg 

Nos chargements sont moins lourds que les années passées ? N'avons nous rien oublié ? ou est-ce le résultat de nos efforts de sobriété ?  On le saura rapidement...

Demain objectif Gray !

On repartira pour la Lorraine avec nos vélos !

Après une petite visite à Cluny, nous voici rentré pour refaire les valises, tondre l'herbe, régler les problèmes domestiques mais nous repartirons vers le 25 mai pour un nouveau voyage vélocyclopédique en Lorraine. 

Abbaye de Cluny : Ce qu'il reste de la plus grande église du monde avant la construction de St Pierre de Rome

Menu bourguignon : escargot ...

Retour au centre du monde :  Port-lesney 

Et Puy c’est la fin du séjour !

C’est notre dernier jour du séjour en Lozère : journée tourisme. Nous visitons Le Puy qui a marqué  la fin de notre première randonnée à vélo il y a 25 ans mais aussi la première étape de notre pèlerinage à Saint Jacques de Compostelle. Nous montons voir la Vierge qui domine la ville d’où nous avons une vue magnifique. Il y a peu de touristes et la ville est relativement calme, heureusement car après le calme de nos journées à vélo on se sent vite agressé.

Notre séjour touche à sa fin et nous sommes heureux d’avoir pu sillonner cette belle région si propice à la pratique du vélo. Les prestations et l’ambiance sportive de l’hôtel des Terrasses du lac est une excellente base. Nous y avons fréquenté deux équipes de triathlon également en stage, impressionnantes par leurs exploits mais aussi par leur entraînement.

La ville basse du Puy

La vierge de France

La cathédrale

Vue du Puy de la Vierge

La Chapelle des pénitents.

La Chapelle de la vierge dans la cathédrale

C’est nous !