vendredi 31 mai 2024

C’est fini… pour le moment !

 Deux jours pour récupérer de notre périple sportif ce n’est pas de trop. Nous passons ces deux journées chez Susana et Thierry qui nous font découvrir la vie au Portugal, la gastronomie et les belles plages de la région de Péniche. 

Nous découvrons la mythique plage de Nazaré et sa fameuse vague, Everest de l’élite des surfeurs mondiaux. Elle peut atteindre trente mètres de haut mais nous n’avons pas la chance d’avoir les conditions météorologiques nécessaires. Il ne faut pas imaginer un déferlement le long de l’immense plage mais simplement une vague qui se produit sur quelques centaines de mètres au bout d’un canyon sous marin. Les vagues sont compressées dans le canyon et déviées pour se heurter à un courant contraire à la pointe du phare du Fort de São Miguel Arcanjo. Nous profitons seulement des vidéos qui passent dans le musée du phare pour imaginer le déferlement d’eau que bravent les surfeurs.

Nous rechargeons nos bagages dans la voiture et les vélos sur leur rack. Vérifications des feux… ça ne marche pas et il faut démonter plusieurs fois la prise et faire quelques soudures pour que tout fonctionne et que l’on prenne la route. Est-ce que le Portugal ne souhaitait pas nous voir repartir ? Alors on peut le dire : le Portugal est un beau pays et on y reviendra mais sans nos vélos car nous n’avons jamais trouvé l’Eurovelo 1 ! 


Il nous reste à faire presque 1500 km en voiture pour rentrer dans le sud de la France.


Merci à toutes et à tous de nous avoir suivis dans nos pérégrinations vélocipédiques et merci pour vos messages amicaux.


Nazaré et sa grande plage





La plage de la vague

La pointe où se forme la grande vague (pas aujourd’hui)

Petit bricolage avant le départ

Photo souvenir !


Photo souvenir  !

mercredi 22 mai 2024

Retour case départ sans passer par l’hôpital !

 Nous rejoignons la station de bus et prenons nos billets. L’employée du bureau nous dit qu’il faut démonter la roue, plier le vélo… bref on ne baisse que la selle et le guidon que l’on tourne. Tout rentre parfaitement dans la soute et nous nous voici confortablement installé pour faire le trajet retour. Changement rapide de bus à Lisbonne et arrivée à Lourinhā vers 15h. Nous admirons l’organisation et l’accueil de cette compagnie de bus. Ici on peut prendre les transports en commun même avec un vélo !

Nous remontons les vélos qui n’ont subi aucun dommage du fait du transport. Par contre au remontage de la selle d’un vélo, la vis du collier de serrage casse. Nous n’avons pas ce type de vis dans notre petite réserve. Nantie de mes conseils, de son charme et de ses compétences linguistiques, Lise part chercher la denrée rare dans la ville. Après une heure elle revient avec la pièce exacte et nous pouvons faire les 15 derniers kilomètres qui nous ramènent à São Bartolomeu.

Total de notre périple environ 525 km mais qui compte double ! 


Le bus 


En route pour le nord

Les vélos et le bagages dans la soute du car

Réparation du collier de selle

Arrivée à bon port 


Lagos

Hier soir il faisait bien frais et le vent de l’océan qui ne manque pas de souffle nous a réduit à manger dans la salle commune du camping. C’est le lieu où les campeurs randonneurs en général se retrouve pour s’assoir, lire, écrire mais surtout consulter les téléphones les recharger et même manger. C’est normalement un lieu d’échange mais l’utilisation abusive des téléphones détruit toute communication entre des gens qui partagent pourtant une passion commune : le vélo de randonnée. L’usage immodéré du téléphone  est vraiment la pire des chose pour les relations humaines.

La route pour Lagos monte pendant près de dix kilomètres puis elle descend et monte et redescend et remonte jusqu’à ce qu’on arrive, épuisé, à Lagos. Nous trouvons rapidement une chambre pour la nuit grâce à booking.com (vous voyez bien que c’est utile un téléphone !).

Mais pas de trace de l’Eurovelo1 que nous ne cherchons plus vraiment.

Il faut parler des wc au Portugal. Généralement il ne faut pas mettre le papier dans la cuvette mais dans la poubelle. Cela est l’usage même dans les maisons particulières. Dans les wc publics de café, magasins, … la lumière s’allume automatiquement mais à peine en positon elle s’éteint… et il faut se transformer en moulin à vent pour que la lumière revienne nous éclairer les dégâts !

Compte tenu de notre fatigue et de la difficulté de la route, nous décidons qu’il est temps d’arrêter car nous sommes trop vieux pour mourrir. Nous recherchons la gare des bus pour nous renseigner sur les possibilités de rejoindre Lourinhã. Le service des bus nous propose une douzaine de possibilités de départ demain et nos vélos peuvent être pris en charge s’ils rentrent dans les soutes. Nous vérifions cela avec un chauffeur.

Délivrés, libérés de ce soucis nous allons visiter rapidement le centre ancien et le port avant d’aller nous restaurer d’une magnifique cataplana arrosée d’une bouteille de vino verdhe. 

Sagres-Lagos 48 km total 507 km


Cela monte je vous l’ai bien dit !

Un bout de piste cyclable qui vient d’où ? Qui va où ?

Un joli troupeau de vaches

Lagos

Lagos et son port 


dimanche 19 mai 2024

On dirait le Sud…

 Les maisons portugaises sont coquettes, elles sont peintes en blanc avec des entourages de fenêtres ou des renforts peints de couleurs vives : bleu, vert, jaune… De plus elles sont souvent décorées de faïences : les fameux azuléjos à dominante bleu. Certains villages tout blancs, sont très jolis adossés à des collines rocailleuses. On ne peut que regretter l’omniprésence des tags sur le moindre bâtiment un peu abandonné ou bâtiment publics comme les abris bus ou encore la base des éoliennes...

Nous arrivons au sud du pays dans la ville de Sagres. Une visite au Cabo de São Vicente qui est le cap le plus à l’ouest de la côte sud du Portugal s’impose. Les falaises sont grandioses et le temps parfait avec un fort vent de Nord ouest. C’est grâce à lui que nous essayons nos VAE (vélo à assistance éolienne) le seul problème c’est qu’ils ne vont bien que dans un sens !

Sagres est attachée à la mémoire d’Henri le navigateur qui y créa une académie maritime qui contribua fortement aux nombreuses découvertes des navigateurs portugais. Les forts de Beliche et de Sagres sont des restes de ce passé.

La nourriture est également associée à la mer et nous dégustons une magnifique cataplana de lotte, crevettes, clams, pommes de terres, herbes et condiments divers cuits à l’étouffé dans un plat rond. C’est superbe et fameux accompagné parfaitement d’un vinho verde. La route est dure mais les plaisirs n’en sont que plus appréciés !

Aljezur-Sagres et visite 80 km total 459 km



Azuléjos

Le très coquet village de Bordeira





La côte Vicentina

Seuls au bout du monde !

Le phare de São Vicente 

Une plage à surfeurs

La cataplana

C’est beau, c’est bon !

Du fort de Sagres

Fort de Beliche 


On a trouvé le départ de l’euro vélo 1 !

samedi 18 mai 2024

Les jours se suivent et ne se ressemblent pas

 Nuit calme et reposante dans cet énorme camping où nous sommes les rares campeurs et les seuls cyclistes. On espère que la route sera jolie mais en faite elle se situe à quelques kilomètres de l’océan et ce sont des petites routes en arrêtes de poisson qui partent vers les plages. A midi nous faisons le détour pour déjeuner sur la place d’un petit village côtier très coquet, nous bénéficions de bancs et de tables pour pique-niquer, cela est rare ici !

Après notre repas nous allons profiter de la vue sur l’océan et demandons à des français si la route que l’on voit de l’autre côté de la vallée est goudronnée et si elle rejoint la nationale. Pour eux il n’y a pas de problèmes… nous descendons donc dans la petite vallée mais quand on veut remonter de l’autre côté c’est impossible à vélo car c’est une route en pavés auto bloquants et nous n’y avons aucune adhérence. Demi tour et il faut regravir la pente très raide que nous avions descendu ! On pousse : morale : il ne faut jamais écouter les conseils de personnes qui ne sont pas cyclistes!

On retrouve quelques côtes à monter dans un paysage calciné. C’est très impressionnant de voir tout ces arbres brûlés  jusqu’à perte de vue mais pour certain, ils repoussent du pied. Que la nature est vivace !

Par contre le feux n’a pas détruit tous les déchets qui s’amassent le long de la route : canettes, bouteilles en plastiques et autre déchets divers. L’importance de ces ordures nous choquent car au delà des jets des véhicules il y a de très nombreux dépôts sauvages d’ordures et de gravats divers. Les cyclistes comme les piétons  y sont plus sensibles que les automobiliste qui ne voient pas ces horreurs en passant plus vite.


Milfontes-Aljezar 71 km total 379 km


Ça grimpe, il fait chaud on a chaud mais on n’a pas fait cramer !

 Tout à brûlé, ça repousse doucement 



On va descendre mais il faudra remonter !

On sourit tout de même






jeudi 16 mai 2024

Le Portugal des guides : il existe nous l’avons roulé !

 C’est la pluie qui nous réveille ça commence pas terrible, mais ici cela ne dure pas et la tente sèche vite. Nous partons vers 11 heures après avoir salué et remercié José le voisin portugais qui a pris soin de nous et de notre confort.

Nous retrouvons la nationale et ses trous, le paysage de pins sur des dunes mais la route se transforme en voie double avec une large bande d’arrêt d’urgence sur laquelle nous roulons en sécurité. Puis nous sommes déviés sur une voie parallèle où nous sommes seuls ! Le rêve… et nous arrivons à Sines un gros terminal gazier où s’étendent d’énormes tuyaux, cuves, tankers… Mais de l’autre côté c’est aussi une citée touristique avec une belle plage, un petit port de pêche et une belle côte rocheuse parsemée de plages de sable désertes. Pour la première fois nous longeons l’océan sur une piste cyclable quasi déserte. Il n’y a toujours aucune trace de l’Eurovelo1 ! Nous faisons le tour de Sines pour rejoindre la route qui part vers le Sud. Elle longe pendant encore une vingtaine de kilomètre l’océan jusqu’à Porto Covo : c’est la côte portugaise qui est vantée dans les guides : magnifique et sauvage. Le paysage change quand nous rentrons dans les terres et il y a des cultures et de l’élevage. On trouve même un petit troupeau d’autruches ! C’est une journée qui nous réconcilie avec le Portugal à vélo !


Melides-Milfontes 65 km total 308 km


José,joachim, Jacq



Voie double et bande d’arrêt d’arrêt d’urgence 
La piste en arrivant à Sines


Le port de pêche


Le phare de Sines





mercredi 15 mai 2024

Repos et lessive

 Nous avons décidé d’une journée de repos. Nos corps en ont besoin, nos vêtements aussi. Le camping n’a que peu d’équipement mais il y a une machine à laver alors c’est la grande lessive et le repos : sieste, lecture. Si le matin nous prenons le petit déjeuner assis sur les bords de la fontaine, rapidement un campeur voisin nous apporte très gentiment deux fauteuils et une table ! Une fois de plus notre devise se réalise « Fac quod oportet, Deus providebit « 

Avant

Après 



La lessive

On est les rois ou les reines … bref on est bien !