samedi 30 mars 2013

L'enfer des jeux

Des immeubles complets sont affectés aux jeux électroniques sur plusieurs étages. Le plus connu est l'immeuble Sega. On peut y jouer à de multiples jeux : bandits manchots, pachinko, drum, courses de chevaux sur grand écran avec paris depuis son fauteuil, jeux de guerre, ... et plein d'autres jeux que l'on n'a pas identifiés car tout est écrit en japonais. Normalement d'après la loi japonaise, on ne peut y gagner de l'argent...
Le pachinko est particulièrement populaire. C'est un croisement entre le flipper et le bandit manchot et les joueurs projettent des billes d'acier dans la machine qui peut leur en retourner une caissette pleine. Ces billes s'échangent ensuite contre des cadeaux mais pas d'argent liquide, mais ... ?
Quand on ouvre la porte d'une salle de pachinko on est agressé par le bruit des machines et de leurs billes qui tombent dans les caissettes, la musique, l'odeur de tabac... Cela n'empêche pas les japonais addicts de faire la queue le matin devant ces salles dans l'attente de l'ouverture. Le but c'est de pouvoir choisir la bonne machine devant laquelle on passera une grande partie de la journée dans l'espoir d'un gros gain. Il paraît que certains en font leur profession ???








mercredi 27 mars 2013

Mode


La mode est présente partout au Japon. Dans les magasins évidemment où toutes les grandes marques et particulièrement françaises sont présentes mais surtout dans la rue. En effet, si les japonais sont habillés d’un manière plutôt classique et stricte pour le travail : costume foncé et chemise blanche pour les hommes ; tailleur foncé et chemisier blanc pour les femmes avec bas noirs et hauts talons ; uniforme pour les écoliers et les étudiants, par contre le week-end c’est l’explosion qui atteint des sommets avec les cosplays et leurs déguisements et maquillages délirants. 

Les filles portent des jupes très courtes et des hauts talons mais parfois elles exhibent des jambes très arquées. Cela semblerait dû au fait que dès leur jeune âge elles sont assises sur leurs talons ou qu'elles auraient comme beaucoup de japonais les pieds plats et marcheraient avec les pointes de pieds vers l'intérieur. Les chaussures semblent souvent avoir une pointure de trop ??
Il faut aussi parler de la tendance kawai (mignon) qui se traduit par des accessoires et un style puéril avec des peluches,  des couleurs roses ou pastels.

Moins à Tokyo et plus souvent à Kyoto le port du magnifique kimono traditionnel n’est pas rare et si l’on a un peu de chance on peut croiser un groupe de geishas. En un mot le spectacle et la mode sont dans la rue.
Quel que soit leur costume beaucoup de japonais portent un masque. Plusieurs raisons sont données : protéger les autres de ses microbes, se protéger des microbes, pollens, poussières et vent de sable venu de Chine, mais selon certains cela devient un moyen de se cacher, de s'isoler dans une société où il y a trop de promiscuité.



les uniformes


LES COSPLAYS








 



 





Les masques

Les Kimonos traditionnels



Les geishas



Et... les touristes !

Hakone


 Le petit train qui remonte la vallée abrupte vers Gora est bondé de touristes. La montée est si raide que la voie fait des lacets comme des Z que le train aborde une fois en roulant dans un sens et arrivé au bout repart dans l'autre sens jusqu'au prochain "virage".
À  Gora nous rejoignons à pied le ryokan (hôtel traditionnel) grâce au plan fourni par l'agence. Surprise, nous ne sommes pas sur les listes de réservation. Renseignements pris nous sommes dans un autre établissement plus bas dans la vallée. On nous refait un plan pour gagner l'autre ryokan mais nos bagages seront transférés...
Revenus à la gare, on décide de profiter de la journée avant de rejoindre l'hôtel. On prend un funiculaire puis deux énormes téléphériques qui nous mènent au lac Ashi. On surplombe les fumerolles volcaniques soufrées avant d'arriver sur les bords du lac d'où on peut admirer la plus belle vue du mont Fuji mais pour cela il faudra revenir car on ne peut que le deviner dans les nuages... Heureusement il y a des affiches !
C'est par car que nous redescendons à notre ryokan où nos bagages nous attendent. On enlève nos chaussures pour mettre des claquettes et après un petit topo du gérant sur la  manière  de se comporter dans le ryokan et les bains nous montons dans nos chambres. En ouvrant la porte on s'étonne de l'exiguïté des lieux mais très vite on remarque qu'un des panneaux coulisse donnant accès à une très grande pièce. Les murs sont en bois, les cloisons en bâtis recouverts de papier, les sols recouverts de tatamis. L'ameublement est réduit : une table très basse avec deux coussins pour la grande pièce et une table basse et 4 fauteuils pour le salon, évidemment une Tv. Les matelas et couettes sont rangés dans les nombreux placards. Un wc hight tech, un lavabo, pas de douche mais sur le balcon une grande baignoire en pierre et tout le nécessaire pour prendre le bain traditionnel. C'est  l'eau des sources chaudes qui coule sans arrêt dans la baignoire à une température d'au moins 45°. Nous revêtons les kimonos et allons prendre notre bain.... 
Repas traditionnel... c’est çà le Japon : modernité ancrée dans la tradition.











mardi 26 mars 2013

Yokohama avec Ikuo


Nous avons pris rendez-vous avec Ikuo un ami japonais, et nous le retrouvons a la gare de Yokohama où il habite. Il nous emmène dans le bar a jazz spécialisé en bières belges qu'il a monté il y a 24 ans. Nous partons au restaurant où il nous explique comment manger les sushi : les prendre avec la main, tremper le côté poisson dans un peu de sauce et déguster en posant le côté poisson sur la langue. Ainsi le goût du poisson n'est pas couvert par le goût du riz et de la sauce. De retour au bar il nous propose d'aller nous faire masser... Quatre garçons nous accueillent et nous répartissent  entre les différents postes. Le premier est une machine qui nous sollicite électriquement les épaules pendant que les grandes bottes que nous avons chaussées nous serrent et desserrent les jambes et qu'une couverture nous chauffe le ventre. Puis on s'allonge sur un lit d'eau parcouru de jets qui nous massent le dos des pieds à la tête. Enfin c'est un massage manuel de la tête aux pieds insistant à la demande sur les zones stressées. On  ressort de là complètement décontractés.
Pas de temps a perdre et on saute dans la très silencieuse Prius pour aller visiter un jardin japonais magnifique. Nous pouvons y admirer les arbres taillés soigneusement, les maisons traditionnelles avec toit en chaume, les petits ponts sur les étangs et ruisseaux. Dommage que les fleurs ne couvrent pas encore les arbres.
Nous quittons Ikuo en le remerciant chaleureusement de cette très agréable journée. Nous l'attendons à Port-Lesney !
Nous terminons notre journée par la visite du fameux quartier chinois de Yokohama avant de reprendre le train pour Tokyo.








Tsukiji, le marché aux poissons


Le marché aux poissons de Tokyo est énorme mais ce qui est le plus impressionnant c'est qu'il n'y a aucune odeur. Tout est lavé, nettoyé, astiqué. Des petits véhicules électriques à trois roues circulent silencieusement transportant de multiples caisses en polystyrène ou en plastique contenant du poisson caché sous la glace pilée. Il est un peu tard et il ne reste plus que les têtes des énormes thons dépecés. 
Tout autour du marché aux poissons il y a un quartier de commerces plus ou moins liés aux poissons : restaurant, vente à emporter, poisson séché, poisson frais ou congelé... Il y a également beaucoup de marchands de légumes dont beaucoup nous sont complètement inconnus. 
Après avoir longuement déambulé dans ce quartier nous nous installons dans un restaurant à sushi où les plats défilent sur un tapis roulant circulaire. Nous prenons les assiettes qui nous plaisent. Les assiettes sont de différentes couleurs correspondant chacune à un prix. À la fin, le garçon passe sur les assiettes empilées avec un scanner qui calcule la note a régler !







vendredi 15 mars 2013

Métro

Le métro comme les trains de banlieue sont d'une propreté aseptique. Il semble très complexe du fait de l'énormité des gares, de la densité des voies, des couloirs et qu'il y a plusieurs sociétés de métro. Chaque ligne a un numéro et une couleur qui sont reportés sur toutes les pancartes et sur les rames, en fait c'est très bien organisé et on s'habitue rapidement. Les indications sont en japonais souvent accompagnées de traduction en anglais.
Pour prendre un billet on répertorie la station de destination sur un tableau, ce qui donne un tarif que l'on indique sur une machine et l'on paye en monnaie. Le billet n'est valable que pour un trajet. On peut prendre aussi des forfaits.
Ce qui et très étonnant c'est le silence (relatif) qui règne aussi bien dans les trains que dans les couloirs. Les gens ne parlent pas, il sont en général plongés dans leur téléphone, dans un manga ou ils dorment. S'ils parlent c'est sans crier, et ne téléphonent pas comme cela est indiqué sur les pictogrammes.
Malgré tout le monde qu'il y a dans ce métro, on ne se sent pas oppressé du fait de la taille des couloirs et des gares et de la discipline des japonais. Ils ne se bousculent pas et attendent bien sagement en faisant la queue sur un ligne sur les quais ou devant les machines.
Les aveugles sont pris en compte par un marquage au sol de bandes rugueuse, des indications sonores nombreuses mais aussi en braille notamment sur les rampes d'escalier. Pour les handicapés il y a des ascenseurs et des plans inclinés partout. Ils montent en tête de train et le conducteur sort pour installer un plan incliné et aider à la montée et descente des fauteuils roulants...