samedi 16 juin 2018

Oukondor ?

Vendredi 15 juin Urmeni
Nous repassons par Sovata qui est la station thermale du coin avec traitement par eaux salées, remise en forme... mais nous passons notre chemin car nous n'en avons pas besoin (pour le moment!). Nous avons la chance de prendre une petite route qui est en très bon état avec assez peu de circulation. Il faut dire quelques mots sur les routes. Les routes nationales sont à éviter par les cyclistes car la circulation y est intense avec beaucoup de gros camions. Nous les prenons quand nous ne pouvons faire autrement et même s'il y a une petite bande d'une cinquantaine de centimètres sur le côté, délimitée par une ligne blanche, nous ne nous sentons pas vraiment en sécurité. Les routes moins importantes sont où très bonnes ou très mauvaises selon qu'elles viennent d'être refaites ou non. Parfois elles laissent place à des pistes préparées pour un ultérieur goudronnage. Parfois le goudron est remplacé par des plaques de béton avec des joints souvent creusés mais aussi des nids de poule (ou d'autruches !). Cela est infernal pour les voitures et, pour nous, il faut naviguer pour choisir les meilleurs passages et éviter les trous tout en faisant attention aux véhicules qui nous doublent en tressautant. Avec nos vélos nous passons partout, les pneus schwalbe marathon pour l'avant et marathon plus pour l'arrière bien gonflés sont efficaces et résistants : pas une crevaison !
Mais où s'arrêter pour dormir ? La route est dure car elle ne cesse de monter et descendre. Nous ne traversons que de petits villages sans pension, hôtel, camping. Renseignements pris dans une mairie, il y aurait une pension à quelques kilomètres. Effectivement nous trouvons une pancarte qui indique une lieu de pêche sportive. Nous quittons la route et nous arrêtons à la première maison rencontrée... Nous sommes accueillis par 4 chiens agressifs que nous calmons en leur lançant des cailloux. (En général les chiens sont calmés ou au moins éloignés par cette technique apprise en Afghanistan et jamais je n'ai atteint un chien car même sans avoir un caillou dans la main, le geste suffit). Après avoir appelé, visité la ferme personne et nous ne voyons pas de trace d'accueil. Nous continuons jusqu'à la maison suivante et là, encore des chiens, mais une pancarte et après avoir appelé nous voyons une femme qui vient des étangs proches, une fourche sur l'épaule. On peut dormir, manger dans cette pension isolée dans la campagne, Ouf !
On passe une très bonne soirée avec Maria et Joan qui mangent avec nous, nous font déguster une truite grillée que nous arrosons de bière, de vin blanc local excellent et évidemment de pâlinka. Étape 85 km, total 1077 km (pour ceux qui suivent, ils avaient remarqué qu'il y avait une erreur d'addition dans le kilométrage et c'est aujourd'hui que nous avons passé les 1000 km !)

Surprise une petite locomotive sur voie étroite 

Les vallonnement de la Transylvanie
Une vieille église en bois

La traction animale est très présente sur les routes
Le frigo du cycliste... La bouteille d'eau est enveloppée de nos gants de toilettes mouillés : fraîcheur garantie !
Pas d'accueil à la ferme...
Seulement les cochons
Voila la pension
Repas sympa avec les propriétaires Maria et Joan

Il n'y paraît pas sur la photo mais la route est complètement bosselée

Nid de grosse poule !

Plus de macadam, que des cailloux alors à la montée on pousse car il n'y a plus d'adhérence.

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