samedi 18 mai 2024

Les jours se suivent et ne se ressemblent pas

 Nuit calme et reposante dans cet énorme camping où nous sommes les rares campeurs et les seuls cyclistes. On espère que la route sera jolie mais en faite elle se situe à quelques kilomètres de l’océan et ce sont des petites routes en arrêtes de poisson qui partent vers les plages. A midi nous faisons le détour pour déjeuner sur la place d’un petit village côtier très coquet, nous bénéficions de bancs et de tables pour pique-niquer, cela est rare ici !

Après notre repas nous allons profiter de la vue sur l’océan et demandons à des français si la route que l’on voit de l’autre côté de la vallée est goudronnée et si elle rejoint la nationale. Pour eux il n’y a pas de problèmes… nous descendons donc dans la petite vallée mais quand on veut remonter de l’autre côté c’est impossible à vélo car c’est une route en pavés auto bloquants et nous n’y avons aucune adhérence. Demi tour et il faut regravir la pente très raide que nous avions descendu ! On pousse : morale : il ne faut jamais écouter les conseils de personnes qui ne sont pas cyclistes!

On retrouve quelques côtes à monter dans un paysage calciné. C’est très impressionnant de voir tout ces arbres brûlés  jusqu’à perte de vue mais pour certain, ils repoussent du pied. Que la nature est vivace !

Par contre le feux n’a pas détruit tous les déchets qui s’amassent le long de la route : canettes, bouteilles en plastiques et autre déchets divers. L’importance de ces ordures nous choquent car au delà des jets des véhicules il y a de très nombreux dépôts sauvages d’ordures et de gravats divers. Les cyclistes comme les piétons  y sont plus sensibles que les automobiliste qui ne voient pas ces horreurs en passant plus vite.


Milfontes-Aljezar 71 km total 379 km


Ça grimpe, il fait chaud on a chaud mais on n’a pas fait cramer !

 Tout à brûlé, ça repousse doucement 



On va descendre mais il faudra remonter !

On sourit tout de même






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